Le phénomène de la Peur

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Le phénomène de la Peur

La peur est une émotion qui nous coupe de tous nos moyen, nous perdons notre bon sens, notre logique, notre sang froid, nous troquons nos idées claires pour prendre des idées noires, elle nous fait baisser en fréquence, nous devenons des dramaturges car nous préférons voir le pire dans toutes situations, le meilleur lui a pris un autre chemin.

 

 

C’est la recette idéale pour fragiliser nos systèmes de santé et tomber malade, non pas ici par un virus ou une bactérie, mais par nos pensées.

On peut parler de phobie comme étant l’une des réactions chroniques de la peur.

Prenons le temps de lire sa définition :

La phobie désigne la peur exagérée et l’évitement de certaines situations, de certains objets ou de certains phénomènes. Elle s’inscrit dans la catégorie des troubles anxieux. Contrairement à l’anxiété généralisée, la phobie se déclenche en présence d’un objet/ d’une idée/ d’une pensée spécifique.

Conduisant à des symptômes comme : des conduites irrationnelles, des manifestations somatiques importantes (essoufflement, palpitations, sueurs, tremblements, nausées, vertiges, jambes en coton, ..), des attaques de panique voir de tétanie, la paranoïa.

En ce sens, nous pouvons comprendre aisément que la peur peut nous rendre malade.

Notre corps, peu importe le phénomène, tentera de compenser un déséquilibre interne en puisant dans ces réserves.

Lorsque la peur est ponctuelle, le corps puise ponctuellement dans ces réserves puis s’équilibre naturellement. Cependant lorsque la peur perdure, le corps puise continuellement dans les réserves et provoque des carences. C’est un cercle vicieux.

De nos jours la « peur » est partout, malheureusement elle n’est pas assez pris en compte, elle devrait pourtant être un signal d’alarme à notre propre santé.

Nous permettant de nous jauger et de prendre en compte notre état émotionnel, prendre conscience que c’est un moment délicat pour nous et ne pas le minimiser.

Lorsque nous avons peur nous avons tendance à extérioriser notre regard, au lieu de se recentrer.

Le premier réflexe est de trouver quelque chose à l’extérieur qui sera rassurant pour nous, dans ce cas n’importe quoi fera l’affaire du moment où nous pouvons calmer notre moulinette mentale, notre flux de pensées.

 

L’extérieur a une solution ? C’est parfait je l’adopte ! Mais surtout et c’est là le problème « je l’assimile ».

Tel un aliment que nous mangeons, nous assimilons les informations qui semblent nous rassasier.

Dans ce flux informations il n’y a aucun label BIO, aucun label non toxique, aucun label « pas d’OGM », …, dans cet état d’esprit de peur nous préférons croire en une parole extérieure qu’en notre propre discernement qui n’a à nos yeux plus aucune valeur.

La peur nous asphyxie de l’intérieur, n’avez-vous jamais vécu cette montée d’adrénaline qui vous coupe le souffle ? Ce n’est pas pendant que l’on vous court après que vous respirez à pleins poumons mais bien quand vous vous sentez en sécurité que vous reprenez votre souffle.

Avant de reprendre la course il faut faire des pauses, profitons de ces moments de pauses pour se recentrer, mettre en veille ce qui nous alarme, voire carrément éteindre ce qui nous parasite.

Et respirer à pleins poumons. Afin de reprendre notre souffle, de vider nos poumons du CO2 et de les remplir d’Oxygène. Cette même respiration qui tel un coup de balai éclairci nos pensées.

Ce même Oxygène qui nourrit notre sang, nos cellules, nos micro-vaisseaux, bref notre système circulatoire permettant de brasser et d’éliminer les toxines, les toxiques et d’alimenter notre corps.

Permettant à notre système immunitaire de jouer pleinement son rôle.

Bien à vous Karen Romani le 26/12/2020

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