Un lait pas si maternel que ça

Un Lait pas si Maternel que ça !

Si l’on reprend un slogan publicitaire connu et que nous le modifions de façon plus réaliste
cela donnerait ceci :
« Les produits laitiers sont nos Ennemis pour la vie »

En effet, notre physiologie humaine semble nous rappeler qu’à un certain âge, notre
corps ne peut plus consommer de lait, mais surtout que notre corps n’est pas capable
d’assimiler le lait d’une autre espèce.

Cette histoire commence à l’intérieur de notre corps et concerne une
enzyme nommé « Lactase », cette enzyme permet de dissocier les
protéines de lait que l’on ingère, elle transforme alors le lactose en
glucose et en galactose afin d’être absorbé par l’organisme puis
utilisé.

Naturellement le corps suit ses besoins, l’enzyme n’a plus lieu
d’être, il ne joue plus son rôle nutritif indispensable dans la phase de
vie initiale d’un nourrisson🍼 🤱 et sa présence diminue petit à petit.↘

C’est la domestication des animaux producteurs de lait, qui provoque une
mutation génétique du gène, qui régule la production de lactase, malgré cela, la
protéine de lait n’est que partiellement digéré, elle parvient alors dans le
gros intestin où elle fermente dans un milieu déjà riche en bactéries.

On parle d’intolérance lorsque notre production de lactase est insuffisante pour la séparation des molécules de lactose..

D’autre part, dans le lait d’origine animale🐮 🐐 en plus du lactose il y a
de la caséine.

Une protéine qui est hautement indigeste, sa quantité importante devient
nocive pour le corps puisqu’elle est difficilement assimilable et passe
directement dans le sang.

Se présente alors comme troubles : gaz, ballonnements, crampes
abdominales, diarrhée, nausées, maux de tête, fatigue, douleurs
musculaires et articulaires, et bien d’autres …

Cette consommation de protéines lactées (lait d’origine animale🥛 , yaourts, fromages
🧀 , …), provoque par non assimilation et dégradation de ces molécules dans l’organisme
divers pathologies (que nous allons voir dans un prochain article : Nous y verrons entre
autre la mauvaise association “calcium / laitage”).

Il est bon d’ajouter un point des plus importants dans l’étude de ce phénomène : la qualité
du lait consommé.

Pour des questions de rendement et de confinement, le lait de notre brique, notre
fromage ou notre yaourt reçoit des antibiotiques qui se retrouvent dans les produits
que nous consommons, un poison de plus qui s’associe à une nouvelle intoxication de
notre organisme.

Les informations en ce sens ne manquent pas sur la toile et dans les livres, notre corps
s’adapte continuellement à nos dérives,

Mais est ce que nous lui prêtons un peu de temps pour nous adapter à
ses besoins ?

Notre corps n’a pas besoin de produits lactés pour son bien-être, cependant pour nos
habitudes alimentaires et notre confort mental, il y a d’autres alternatives, comme les laits
végétaux, que nous pouvons d’ailleurs faire nous-même et qui peuvent être d’une grande
aide, pour remplacer dans nos recettes le lait d’origine animale.

Et trouver la juste mesure dans notre plaisir.

Bien à vous Karen R.🌼 le 23 octobre 2018