Les Tiques

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Les Tiques


Commençons par une petite blague pour détendre l’atmosphère du sujet qui
arrive (rire) :

Une tique en croise une autre, immobile sur une bouche d’incendie :
– Qu’est-ce que tu fais ? demande la première.
– Eh bien, j’attends le chien de 17h30 pour rentrer chez moi.

Blague à part :

Lorsque l’on parle des tiques et de la maladie de Lyme (le sujet d’un futur article) on pourrait croire qu’il n’y a aucune solution.

En effet, on diagnostic très mal cette maladie, certainement parce que les symptômes sont souvent associés à d’autres maladies comme la fibromyalgie par exemple.

Eh oui, quand on ne sait pas, il faut dans tous les cas trouver un nom à transmettre au malade afin de le rassurer …. (Rire)

C’est du moins ce que j’ai pu constater, au travers de mon expérience personnelle et des témoignages que j’ai entendu.

Mais, revenons aux tiques :

Il faut savoir et c’est le cas pour toutes les espèces, qu’il existe une biodiversité naturelle.

Nous le savons tous cependant nous avons tendance à l’oublier et nous cherchons bien souvent des astuces « chimique » pour éradiquer nos maux et nos inconforts
qu’ils soient interne (nos maladies, symptômes, …) ou externe (la mauvaises herbes, les animaux dits nuisibles, …).

Afin d’agir rapidement sur l’effet, sans prendre le temps de comprendre ce qui se passe et pourquoi cela nous arrive (des pucerons sur nos rosiers, des limaces sur nos salades, des maux de ventres, une constipation, un gros rhume…).

Nous avons une tendance à nous éloigner des solutions que la nature nous offre par manque de temps, d’intérêt, d’envie de changement, de courage …

S’il y a un problème, il faut tout de suite le résoudre pour qu’il ne soit plus dans notre champ de vision. Pourtant sa présence à bien une raison n’est ce pas ? car dans le cas contraire, nous n’aurions aucun soucis.

Ces habitudes, nous éloignes de nous, des prises de conscience de notre fonctionnement face à ce qui parasite selon nous notre vie, ces “inconforts” comme nous les nommerons ici.

Il existe dans ce cas de figure des prédateurs aux tiques :


des oiseaux (l’étourneau, passereaux, poules, piqueboeuf à bec rouge et à bec
jaune)
● des mammifères insectivores (la musaraigne, la taupe, le hérisson)

des insectes (guêpe parasitoïde, certaines espèces de fourmis, les espèces de
carabes)
● des espèces d’araignées
● des espèces de lézards
● des espèces de crapauds
● et même des variétés de champignons pouvant influer le tique voir le rendre malade

Nous avons toujours eu les solutions à notre portée.

Notre meilleur allié dans ce domaine est la biodiversité que l’on maintient dans notre quotidien et dans notre environnement (pour exemple : la création de forêts voir de micro forêts dans notre jardin, du jardinage de type permaculture en réintégrant différentes espèces de plantes, d’arbres, d’insectes, d’animaux, un choix alimentaire plus biologique et produit dans notre potager, la cueillette de plantes et fleurs pour notre consommation …)

 


Si nous devrions parler de “La Solution” elle serait de nous réconcilier avec notre biodiversité intérieur comme extérieur, notre véritable nature et la laisser faire son chemin. Commencer à l’intégrer dans notre quotidien et lui laisser le champ libre puis l’observer grandir et s’épanouir, faire quelques mises à jours au passage tout en étant à l’écoute de cette nature naissante.

 

Cette approche nous permettra certainement d’être plus conciliantes avec cette nature, qui s’épanouit devant nos yeux. Chaque jour elle nous apprends à renouer avec notre véritable nature.

D’ailleurs, parlons de choses qui fâche non pas pour se plaindre de ce que le voisin fait mais pour prendre conscience que nous sommes tous des acteurs vivants et après cette lecture des acteurs conscient pouvant agir chacun à notre niveau.

Car il ne faut pas se leurrer si la population des tiques augmentent c’est bien
pour des raisons purement humaines :

la raréfaction des espèces prédateurs des tiques par les insecticides (insectes, acariens parasites-prédateurs et d’autres…) et les fongicides (régression des nombreuses espèces de champignons)

● La modification paysagère avec l’augmentation des cultures intensives et en lisière
● la densification des hôtes des tiques artificiellement alimentés comme les rongeurs,
sangliers, cervidés notamment très favorisés par l’agrainage
● La densification des hôtes liée à la disparition de leurs prédateurs, pourchassés ou décimés par l’humain.

A savoir et à partager comme information : les zones de pullulation
de tiques correspondent souvent à des zones où les grands prédateurs ont disparu et où le grand gibier est (sur)alimenté.

Cependant même si nous ne sommes pas les acteurs directs de cette pullulation nous avons chacun de nous avons la possibilité d’agir pour le bien être de la nature.

Nous avons tous la possibilité de mettre en place des abris, nichoirs, hôtel à insectes autour de nous par exemple afin d’inviter dans notre demeure ces animaux bienfaisant.

Je conseille très souvent de faire des balades en forêt pour se charger en ions négatifs et agir sur notre système nerveux, notre système respiratoire, une pratique simple et à la portée de tous pour soigner son corps et son esprit, et bien d’autres choses encore ….


Pour cela, quelques conseils pour éviter les tiques :

● porter des vêtements longs qui couvrent le plus possible
● porter des vêtements clairs pour pouvoir localiser les tiques plus facilement
● porter des chaussures montantes fermées (bottes étant le mieux)
● porter des chaussettes anti tiques (
https://www.labonal.fr/fr/histoires-de-chaussettes/85-chaussette-anti-tiques-effet-permanent)
● mettre quelques gouttes d’un mélange à base d’huile essentielle de lavande vraie et de tea tree : une goutte de chaque huile essentielle, préalablement diluées dans une cuillère à café d’huile végétale, peuvent ainsi être appliquées en prévention sur les parties découvertes de la peau, non seulement avant la balade, mais également après, notamment sur les zones stratégiques des aisselles, du bas du ventre et des plis des genoux. En revanche, l’huile essentielle ne doit pas être appliquée directement sur la tique : celle-ci risquant alors de régurgiter, ce qui augmente considérablement le risque de transmission de bactéries.

Dans le cas d’une morsure, que faut-il faire ?


Surtout ne rien mettre sur le tique, il faut prendre un tire tique (achetez le en pharmacie ou sur la toile) j’en ai toujours un dans mon sac, et plusieurs à la maison, puis procédez comme suit :

Le crochet à tiques permet de saisir la tique au plus près de la peau à l’aide du crochet (il y a deux tailles pour les petits et les plus gros tiques), puis tourner lentement sans tirer jusqu’à ce que la tique se décroche.

Sur ceux je vous souhaite une belle balade et sortez couvert euh non sortez avec votre crochet !! on ne sait jamais.

Bien à vous Karen Romani le 10 mars 2020 .

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